Aşağıda Japon Yeni nin son aylarda Euro karşısında değer kaybetmesi üzerine bir yazı var.
Japonya Asya da bir ada. Ama bir ada. Ada olmak bir ülke için çok önemli birşey. İngiltere de bir ada biliyorsunuz. Bu yüzden adalar ayrı bir bölümde yer alıyor.
'Body does matter' is a famous book of Judith Butler. I liked this titel; 'Body does matter'. Parallel to this sentence I think 'Geography does matter.' It makes a diffrence if a country is an island or not. I imagine the territory of a country like a body of a human being. Thus this imagination should be a contra-thought to the male imagination of an omnipresent sprit through the world.
Manque de coopération contre le yen faible
LE MONDE | 17.02.07 | 15h28 • Mis à jour le 17.02.07 | 15h28
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'euro s'est renforcé face au yen puis face au dollar cette semaine, relançant la polémique sur la surévaluation de la monnaie unique européenne.
La semaine s'est en effet ouverte, sur les marchés des changes, par une nouvelle glissade de la devise japonaise. Contre le yen, l'euro a ainsi atteint, lundi 12 février, un record historique en cotant 158,99 yens tandis que le dollar a atteint les 122,10 yens, l'un de ses plus hauts niveaux depuis quatre ans face au yen.
Cette dégringolade de la devise japonaise s'explique par le désintérêt apparent qu'ont manifesté les ministres des finances et les banquiers centraux des grands pays industrialisés du G7 sur la question de sa valorisation, lors de leur réunion à Essen, en Allemagne, vendredi 9 et samedi 10 février. La faiblesse du change nippon n'a pas été directement évoquée dans leur communiqué final, où figure simplement une mise en garde aux spéculateurs.
AVANTAGE COMPÉTITIF AU JAPON
Si le yen n'a pas été explicitement montré du doigt par le G7, c'est que les Etats-Unis et l'Europe divergent sur cette question.
Les premiers paraissent soucieux de ménager la reprise de l'économie japonaise et ils sont, de plus, dépendants, pour leur financement extérieur, des capitaux japonais.
Les Européens paraissent plus déterminés à faire entendre leur voix sur ce dossier, mais l'unanimité ne semble pas pour autant de mise. Mardi, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a ainsi qualifié de "problème" le taux de change de l'euro contre le yen. Cependant, le commissaire européen aux affaires économiques, Joaquin Almunia, a estimé le même jour que le taux de l'euro n'était "pas un problème" pour l'économie.
La hausse de la monnaie unique face au yen a atteint 63 % depuis 2001 en tenant compte du différentiel d'inflation, ce qui donne un avantage compétitif au Japon. Les effets du yen faible ont aussi pu être mesurés lors de la publication, mercredi, d'un excédent de la balance des paiements courants sans précédent de 19 839 milliards de yens (125,56 milliards d'euros) en 2006, soit 8,7 % de plus qu'en 2005.
L'excédent du compte des revenus - les placements à l'étranger - a augmenté de 20,8 %, à 87 milliards d'euros, bénéficiant de la dévaluation du yen. De son côté, l'excédent commercial a diminué de 8,5 % mais reste à un niveau élevé : 59,9 milliards d'euros malgré la hausse des prix du pétrole et des matières premières.
Cependant, le yen s'est quelque peu raffermi dans la deuxième partie de la semaine. En effet, le produit intérieur brut (PIB) nippon a progressé de 1,2 % au 4e trimestre 2006, un résultat supérieur aux attentes. La croissance a atteint 2,2 % sur l'ensemble de l'année. La Banque du Japon (BoJ), dont le principal taux se situe à 0,25 %, doit réunir son comité de politique monétaire les mardi 20 et mercredi 21 février et ce bon résultat renforce les attentes d'une stratégie monétaire plus rigoureuse.
Les Américains avaient encore les yeux tournés vers la Chine cette semaine. Le taux de change du yuan, piloté par les autorités, est aussi jugé fortement sous-évalué.
Selon la Banque mondiale, l'excédent courant du Japon, le plus élevé du monde jusqu'en 2005, devrait être dépassé en 2006 par celui de la Chine qui devrait atteindre 223 milliards de dollars (170 milliards d'euros).
Lundi, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a estimé que "la Chine avance dans la bonne direction" mais qu'elle "n'en a pas fait assez" pour réformer son taux de change. Il s'est dit, devant le Sénat, "pas heureux" de l'ampleur du déficit commercial américain. Il a atteint, selon les chiffres publiés mercredi, 736,6 milliards de dollars en 2006, soit 20 milliards de plus qu'en 2005.
Jeudi, de plus, la publication de la balance des capitaux américains pour le mois de décembre 2006 n'a fait ressortir qu'un excédent de 15,6 milliards de dollars, soit quatre fois moins qu'attendu.
Compte tenu des déficits commerciaux, budgétaires et des paiements courants américains, les Etats-Unis sont très dépendants du financement extérieur. La faible entrée de capitaux en décembre 2006 a donc pesé sur le dollar qui s'est déprécié face à l'euro, qui a monté jusqu'à 1,3167 dollar, un plus haut depuis le 4 janvier.
L'euro a aussi bénéficié de la publication, mardi, des chiffres de la croissance dans la zone euro en 2006 (+ 2,7 %, meilleure performance depuis six ans).
De plus, la Commission européenne prévoit une croissance de 2,4 % en 2007 au lieu de 2,1 % lors de ses prévisions publiées en novembre 2006. Elle a cependant revu en baisse ses projections pour la France, de 2,3 % à 2,2 %.
Adrien de Tricornot
Article paru dans l'édition du 18.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%
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